Père* | Avila Dit Villas Pinet (n. 28 novembre 1874, d. 1 juin 1918) |
Mère* | Délima Dugas (n. 28 juillet 1876, d. 18 octobre 1957) |
Fille* | Adrienne Léger |
Fille* | Jeannine Léger+ |
Fille* | Ida Légère+ (n. 24 mars 1939, d. 16 février 2013) |
Fils* | Jean Paul Léger (n. 12 janvier 1941, d. 22 août 2001) |
Fils* | Rhéal Léger |
Fils* | Rodrigue Léger+ |
Fils* | Camille Léger (n. 2 février 1945, d. 14 avril 1945) |
Fille* | Anne Marie Léger+ (n. 14 mars 1946, d. 31 juillet 2015) |
Fils* | Camillien Léger+ |
Fille* | Ginette Légère+ |
Résidence: Bertrand, NB
Le texte suivant fut rédigé par Ginette Légère, fille cadette de Maria
MARIA PINET
(1910-1996)
C'est pendant un de ces hivers long et rigoureux comme on en voyait tant au début du siècle que Maria vit le jour, le 21 janvier 1910. Enfant de Délima Dugas et Avila Pinet de Bertrand, elle était la cinquième d'une famille de neuf enfants.
C'est toute petite, soit à l'âge de 8 ans, suite au décès de son père, et dû au fait que sa mère du placer ses enfants pour aller travailler au loin, qu'elle fut accueillie chez des membres de la parenté. Bien sur un membre de plus dans la famille d'accueil voulait dire plus de travail, aussi ma mère, même à ce jeune âge dû accomplir maintes tâches ménagères en plus de s'occuper de jeunes enfants et bébés de ces familles.
Après avoir passé de maison en maison comme servante, afin de se trouver un toit, âgée d'une vingtaine d'années elle partit pour Newcastle où elle séjourna chez un docteur pour travailler comme servante. Comme il en était la coutume à l'époque, beaucoup de jeunes acadiennes sachant tout du travail de maison, se retrouvaient dans les familles de gens riches soit à Montréal ou ici dans la province afin d'y tenir maison. C'est de là qu'elle fut référée au sénateur Robinson à Moncton.
Ce fut certainement une période de sa vie qui la marqua de façon assez significative. Chez le sénateur il semble qu'elle fut traitée avec grand respect. On lui témoignait beaucoup de reconnaissance pour la célérité de son travail, sa vaillantise et son sens du devoir accompli : qualités qui la caractérisèrent tout au long de sa vie.
Souvent j'ai été témoin de ses moments de nostalgie. Elle me racontait alors des moments heureux vécus là-bas. En plus de servir les repas à table, le frottage des argenteries comme elle aimait le dire, faisait partie de ses occupations. Peut-être parce que j'étais la plus jeune enfant de la famille et qu'elle avait plus de temps à me consacrer ou encore parce que j'aimais ces moments de confidence, toujours est-il que j'ai souvent été sa fidèle auditrice et je l'écoutais me raconter les joies qu'elle partageait avec les autres petites acadiennes à l'emploi du sénateur.
Elle me relatait comment la femme du sénateur, souffrant de surdité presque complète, en voyant les jeunes servantes rire aux éclats et voulant partager leurs rires, leurs demandait, sa corne à l'oreille : ' What is it, what is it???' Un grand moment de sa période de travail chez le sénateur fut la visite du Premier ministre du Canada de l'époque, Mackenzie King. Quelle tâche grandiose pour la petite orpheline que de servir ce dernier à table.
Enfin, c'est lors d'une de ses visites dans son village natal que le curé du temps, sachant maman toujours célibataire à 25 ans, lui parla d'un jeune homme du village, Frédéric Légère, fils benjamin d'Alexandre et de Hélène, qui lui ferait un bon parti. C'est là que les fréquentations commencèrent.
C'est donc au mois de mars de l'année 1935 que le mariage devait être célébré, mais dans ce temps-là, les hivers étaient rigoureux et comme maman disait souvent : ' L'homme propose et Dieu dispose.' Le jour prévu pour la noce il y eut une telle tempête que le curé ne put se rendre pour bénir le mariage. Ce dernier chargea un messager de leur dire qu'ils pouvaient se coucher dans le même lit à condition de mettre un drap entre les deux en attendant. On fêta donc deux jours avant que le curé ne puisse se rendre bénir les noces.
On acheta la maison ayant appartenue à Jean Louis Duyé (Duguay) comme maman le disait. De cette union naquirent dix enfants, dont Adrienne, Jeannine, Ida, Jean-Paul, Rhéal, Rodrigue et Camille, décédé des suites d'une coqueluche à l'âge de deux mois. Suivirent Anne-Marie, Camillien et enfin moi-même, Ginette. Toute petite alors qu'elle vivait chez son oncle, ma mère avait reçu une poupée en cadeau. Sa tante ayant placé cette poupée sur une étagère hors de sa portée, elle du se contenter de la regarder sans jamais pouvoir y toucher. C'est peut être pour cette raison qu'elle prit tant de plaisir a dorloter ses petits bébés.
Un autre grand sujet de nostalgie pour ma mère était le décès de son beau bébé aux yeux bleus et aux cheveux roux , mort dans ses bras à l'aube du jour. Il faut bien dire que nous étions loin de correspondre à ces qualificatifs puisque la majorité de mes frères et sœurs étaient plutôt dotés d'une tignasse foncée et de yeux bruns sauf notre regretté frère Jean-Paul qui malgré son teint foncé avait reçu à la naissance de merveilleux yeux bleus.
Un événement qui marqua grandement mes frères et sœurs a l'époque, fut la mort d'un bébé avant sa naissance. Très malade et seule avec six petits enfants à la maison, mon père étant à l'extérieur pour son travail, maman commença à perdre du sang durant la nuit. Elle attendit jusqu'au matin pour envoyer Adrienne, sa fille ainée qui avait environ huit ans à l'époque, téléphoner pour du secours. Quand la sage femme arriva enfin elle envoya chercher le curé parce qu'elle ne croyait pas à la survie de maman empoisonnée suite à cette mortalité. Le curé étant absent, ce fut l'évêque, Monseigneur André Leblanc qui se rendit au chevet de maman pour lui donner les derniers sacrements. À la vue de ces petits enfants agenouillés et transis de froid derrière le poêle à bois éteint, l'évêque revenu au presbytère marchant de long en large et pleurant d'avoir vu une scène aussi triste, se dit que maman ne devait pas mourir. Maman est revenue à la santé et les gens du village ont toujours cru qu'un miracle s'était produit.
En ces temps-là les familles travaillaient la terre l'été et l'hiver, quittaient les maisons pour travailler dans les campes à bois. C'était en traîneau que le déménagement pour l'hiver complet se faisait en plein janvier. Que de récits de ces voyages avec la petite famille m'ont été faits. Traverser la rivière alors que le radeau était chargé du ménage et que la petite famille suivait en bateau à rame, le cheval mort de fatigue, n'avait plus la force d'avancer rendu en plein milieu de la rivière. Rendus au camp de bûcherons, ma mère et ses petits enfants occupaient le campe du cuisinier qui consistait en un poêle à bois et une grande table. De l'autre coté de la pièce se trouvait les lits superposés (bunk bed).
Toute sa vie notre mère a été une travaillante infatigable, veillant au train de grange (travaux de la ferme) avec mes frères et sœurs aimés. Mon père, fut plus tard à l'emploi du Canadien National comme cuisinier, ce qui l'amenait à travailler aussi loin que la Gaspésie et le Québec pendant plusieurs mois de l'année laissant maman seule à s'occuper de la maisonnée et des travaux de la ferme.
J'ai souvenir de ces immenses champs cultivés, soit pour la patate, les navets, les carottes et tous les légumes pouvant être nécessaires pour traverser l'hiver, qui devaient être désherbés et piochés par nulle autre que cette courageuse et infatigable femme qu'on appelait la p'tite Maria. Maman nous a tout appris. La couture, faire la cuisine et le jardinage. À sept ou huit an, mes sœurs ainées avaient appris à jardiner et exposaient leur récolte de légumes au village. C'était avec fierté qu'elles exposaient leurs légumes qui étaient toujours parmi les plus beaux.
Ma mère qu'on surnommait souvent la petite Maria, peut-être pour sa petite taille, n'avait rien d'une petite femme. Ce qui la caractérisait à l'époque et ce qui reste encore aujourd'hui dans la mémoire des gens qui l'ont connu et côtoyé est son acharnement au travail et son courage devant l'épreuve.
En plus de travailler la terre afin de remplir la cave de légumes pour l'hiver, maman avait un sens des affaires qui la mettait à l'avant garde de son temps. En effet elle fut une des premières à cultiver les fraises de jardin pour la vente, nous obligeant à passer des heures et des heures à ramasser à la 'crate' des fraises qu'elle vendait. Ses blés d'Inde se vendaient à la douzaine et c'est nombreux que les gens se présentaient chez nous pour acheter ses fruits et légumes. Tout était motif à profit.
Toute mon enfance, j'ai vu des gens débarquer chez nous pour acheter les produits que ma mère, dans sa grande fierté de femme d'affaire, vendait. On parle ici de son fameux boudin, de sa tête fromagée, de son beurre sur lequel on pouvait voir son nom imprimé au papier, sa crème ou encore le lait de beurre. Je disais souvent pour la taquiner que la seule chose qu'elle n'avait pas réussi à vendre c'était ses enfants. Y'en avait partout, c'était pas en demande.
Cette petite femme avait également des doigts de fée, car le soir, une fois sa journée de travail à la ferme terminé, c'est à la machine à coudre qu'elle s'installait jusqu'aux petites heures du matin, transformant vêtements usagés et nous faisant des manteaux ou habits chauds et très beaux par surcroît. Souvent, le soir, les voisins regardaient par chez elle et voyant la lumière encore allumée vers une heure du matin savaient qu'elle cousait encore.
On la retrouvait parmi les membres fondateurs de la Coopérative agricole de Bertrand.. Elle fit également parti des foyers école de l'époque, car elle voyait l'importance de l'éducation pour ses enfants. Pour maman, les filles devaient avoir un métier autant que les garçons.
Enfin, il faut reconnaître le caractère assez piquant de ma mère. Je me souviens de sa façon de dire les choses sans trop de ménagement. Son côté direct et sa soif de justice étaient sûrement dû au fait que très tôt dans la vie elle a été forcée de travailler fort pour subvenir à ses besoins et ceux des autres, d'où sa force de caractère.
Ainsi, le déroulement de sa vie a fait surgir cette combativité et son refus de soumission et d'acceptation de toute injustice, que ce soit pour elle ou pour les autres. Née aujourd'hui, cette p'tite Maria eut été une redoutable femme d'affaire qui aurait pu marquer son époque comme d'autres grandes femmes l'ont fait.
Maman s'est éteinte à quatre vingt-six ans, après une vie bien remplie.
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Dans l'évangéline du 17 mai 1928, on pouvait lire que Maria était partie travailler à Bathurst.
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
Mère* | Maria Pinet (n. 21 janvier 1910, d. 4 mai 1996) |
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
Mère* | Maria Pinet (n. 21 janvier 1910, d. 4 mai 1996) |
Fils* | Robert Thériault |
Fils* | Alain Thériault |
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
Mère* | Maria Pinet (n. 21 janvier 1910, d. 4 mai 1996) |
Fille* | Diane Doiron+ |
Fils* | Bernard Doiron |
Fils* | Carl Doiron |
Fils* | Alex Doiron+ |
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
Mère* | Maria Pinet (n. 21 janvier 1910, d. 4 mai 1996) |
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
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Mère* | Maria Pinet (n. 21 janvier 1910, d. 4 mai 1996) |
Fils* | Eric Léger+ |
Fils* | Denis Léger+ |
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
Mère* | Maria Pinet (n. 21 janvier 1910, d. 4 mai 1996) |
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
Mère* | Maria Pinet (n. 21 janvier 1910, d. 4 mai 1996) |
Fille* | Annie Chiasson |
Fils* | Stéphane Chiasson |
Fils* | Tony Chiasson |
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
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Fils* | Steve Léger |
Fils* | Freddy Légère |
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Père* | Frédéric Léger (n. 3 mars 1909, d. 22 juillet 1981) |
Mère* | Maria Pinet (n. 21 janvier 1910, d. 4 mai 1996) |
Fille* | Madeleine Doiron |
Fils* | Moïse Doiron |
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Père* | Octave Pinet (n. 12 mai 1861, d. 13 juillet 1925) |
Mère* | Philomène Thériault |
Fille* | Philomène Pinet+ (n. 9 avril 1920, d. 12 décembre 1993) |
Fille* | Régina Pinet+ (n. 14 novembre 1922, d. 15 septembre 2013) |
Fils* | Octave Pinet+ (n. 19 octobre 1925, d. 29 janvier 1995) |
Fils* | Edouard Pinet+ |
Fils* | Ernest Pinet+ (n. 11 juin 1933, d. 13 juillet 2016) |
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Père* | Michel Thériault (n. vers 1884, d. 9 juin 1963) |
Mère* | Marie-Anne Godin (n. vers 1886, d. 4 juillet 1962) |
Fils* | Robert Léger+ |
Fils* | Roger Léger+ |
Fils* | Michel Léger+ |
Fille* | Marguerite Marie Léger |
Fille* | Carmelle Léger |
Fils* | Yvon Léger |
Fille* | Rosemonde Léger+ |
Fils* | Raymond Léger |
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Père* | Onésime Léger (n. 29 août 1909, d. 14 janvier 1982) |
Mère* | Thérèse Thériault (n. 11 octobre 1915, d. 18 décembre 2015) |
Fille* | Yvonne Léger |
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Père* | Onésime Léger (n. 29 août 1909, d. 14 janvier 1982) |
Mère* | Thérèse Thériault (n. 11 octobre 1915, d. 18 décembre 2015) |
Fils* | Alain Léger+ |
Fille* | Isabelle Léger+ |
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Père* | Onésime Léger (n. 29 août 1909, d. 14 janvier 1982) |
Mère* | Thérèse Thériault (n. 11 octobre 1915, d. 18 décembre 2015) |
Fils* | Paul Léger |
Fils* | Luc Léger |
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Père* | Onésime Léger (n. 29 août 1909, d. 14 janvier 1982) |
Mère* | Thérèse Thériault (n. 11 octobre 1915, d. 18 décembre 2015) |
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Père* | Onésime Léger (n. 29 août 1909, d. 14 janvier 1982) |
Mère* | Thérèse Thériault (n. 11 octobre 1915, d. 18 décembre 2015) |
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Père* | Onésime Léger (n. 29 août 1909, d. 14 janvier 1982) |
Mère* | Thérèse Thériault (n. 11 octobre 1915, d. 18 décembre 2015) |
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Père* | Onésime Léger (n. 29 août 1909, d. 14 janvier 1982) |
Mère* | Thérèse Thériault (n. 11 octobre 1915, d. 18 décembre 2015) |
Fils* | Louis-Samuel Landry |
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Père* | Onésime Léger (n. 29 août 1909, d. 14 janvier 1982) |
Mère* | Thérèse Thériault (n. 11 octobre 1915, d. 18 décembre 2015) |
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Père* | Edmond Bourque (n. 16 novembre 1866, d. 19 novembre 1932) |
Mère* | Célina Vienneau (n. 12 novembre 1870, d. 7 octobre 1950) |
Fille* | Céline Léger+ |
Fils* | Victor Léger+ (n. 6 janvier 1945, d. 11 mai 2021) |
Fille* | Lucille Léger (n. 6 janvier 1949, d. 1 juin 2009) |
Jeune fille, Élizabeth fréquenta l'école de Painsec où elle excellait. À l'adolescence elle fut atteinte de la tuberculose. À l'époque le seul traitement était un long repos complet. Pour les chanceux qui s'en remettaient la convalescence durait de nombreux mois et parfois quelques années. Pour elle ce fut 3 ans. Élizabeth en profita pour apprendre les rudiments de la couture. Très douée, elle décida d'en faire son gagne-pain. Éventuellement, elle s'installe à Moncton et ouvre un studio de couture sur la rue Botsford, dans l'appartement qu'elle partage avec deux amies. La clientèle ne se fait pas attendre car elle était, au dire de ceux et celles qui l'ont connue, une couturière extraordinaire. Après son mariage elle continue de coudre malgré une santé de plus en plus chancelante.
Élizabeth aimait beaucoup la belle musique. Jeune fille elle avait eu la chance d'assister à de très beaux concerts à Moncton où le talent ne manquait pas chez les Acadiens. Médard avait acheté un piano une fois déménagé rue Winnipeg. Les parents avaient espoir que Célina apprendrait mais après 5 ans de leçons il fallait bien accepter qu'elle n'avait ni le talent ni l'intérêt. Quelques cousins et neveux de Médard en jouaient et il n'y avait rien qu'Élizabeth aimait mieux que d'avoir leur visite.
Élizabeth avait 36 lors de son mariage et malgré une santé toujours fragile, étant très croyante, elle choisit d'avoir des enfants. À 3 mois de ses 39 ans elle donnait naissance à Céline, 1½ an plus tard Victor naissait et 4 ans plus tard ce fut Lucille. Ces trois accouchements, par césarienne, minaient à chaque fois le peu de santé qui lui restait. Elle passa très près de mourir des suites de la naissance de Lucille.
Peu de temps après ce dernier accouchement elle fut diagnostiquée d'un cancer du sein. Elle lutta courageusement contre cette maladie pendant 6 ans profitant des rémissions pour se donner pleinement à son rôle de mère et d'épouse. Le cancer s'étant répandu dans ses os, Élisabeth se cassa une hanche en décembre 1955. Elle dut par la suite se déplacer en fauteuil roulant. Sa grande foi et sa grande piété lui donnèrent le courage, malgré tout, de vaquer à ses tâches quotidiennes pendant plusieurs mois, entre les séjours à l'hôpital. Un an plus tard en décembre 1956, elle prit la route de l'hôpital une dernière fois, le cancer s'étant généralisé. Elle mourut le 10 janvier 1957 à l'âge de 52 ans.
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Dans les nouvelles de Pain Sec publiées dans l'Évangéline du 7 novembre 1917 on peut lire que Élizabeth élève du grade 4 a la plus haute note aux examens d'octobre, soit 87%. Son institutrice est Madame Denis Bourque.
Elizabeth très jeune rêvait d'être une religieuse missionnaire. Jeune fille très pieuse elle vit son rêve s'envoler quand elle fut atteinte de tuberculose à l'âge de. Après une convalescence de 3 ans, elle fut déclarée guérie mais on la jugeait de santé trop fragile pour entrer en religion. Très douée pour la couture, Élizabeth décide d'en faire son gagne-pain. Éventuellement, elle s'installe à Moncton et ouvre un studio de couture dans l'appartement qu'elle partage avec deux amies sur la rue Botsford, à l'emplacement de la Légion canadienne. La clientèle ne se fait pas attendre car elle était, au dire de ceux et celles qui l'ont connue, une couturière extraordinaire. Après son mariage elle a continué à coudre malgré une santé de plus en plus chancelante.
Élizabeth a connu peu d'années de bonne santé après son mariage. Agée de 36 ans à son mariage, elle eut un premier enfant, Célina, à 39 ans et un deuxième, Victor, à 41 ans, tous deux par césariennes. Enceinte de nouveau à 44 ans elle donna naissance, par une troisième césarienne, à une petite fille autiste, Lucille. Ce fut un accouchement très difficile qui faillit lui coûter la vie. Atteinte d'un cancer du sein peu de temps après, elle subit une double mastectomie.
Elle lutta courageusement contre cette maladie pendant 6 ans profitant des rémissions pour se donner pleinement à son rôle de mère et d'épouse. Le cancer s'étant répandu dans ses os, Élisabeth se cassa une hanche en décembre 1955. Elle dut par la suite se déplacer en fauteuil roulant. Sa grande foi et sa grande piété lui donnèrent le courage, malgré tout, de vaquer à ses tâches quotidiennes pendant plusieurs mois, entre les séjours à l'hôpital. Un an plus tard en décembre 1956, elle prit la route de l'hôpital une dernière fois, la cancer s'étant généralisé. Elle mourut le 10 janvier, 1957.
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Moncton Daily Times Moncton, NB
Friday, January 11, 1957 pg 11
Mrs. M. Leger Dies at Age 52 -
The death of Mrs. Medard Leger, 40 Winnipeg Street, occurred Thursday morning in Hotel Dieu following a lenghthy illness. She was 52 years of age. She is survived besides her husband by two daughters, Celina and Lucille; a son, Victor; three brothers, Lawrence and Aime Bourque, Scoudouc and Alfred Bourque, Lynn, Mass.; three sisters, Mrs. Alphonse Boudreau, Shediac, Mrs. Albert Melanson, Dorchester Crossing and Mrs. Edward Pellerin, Lynn, Mass. The body is resting in Frenette's funeral home, St. George Street. Requiem mass will be celebrated Saturday morning at nine o'clock in the Parkton Roman Catholic Church. The body will be placed in the Shediac Road Cemetery vault for interment in the spring.
Moncton Daily Times Moncton, NB
19 Jan 1957
Funeral for Mrs. M. J. Leger
The funeral service for Mrs. J. Medard Leger was held at Notre Dame de Grace Church in Parkton on Saturday with solemn requiem high mass celebrated by Rev. Rodolph Godin, superior of the White Fathers mission, assisted by Rev. J. G. Pellerin and Rev. Fidele LeBlanc, pastor and curate of the parish church. Pallbearers were Raymond Leger, Michael Leger, Albert Melanson, Philip Lirette, Lionel Cormier and Eloi Gaudet. Numerous mass cards and other expressions of sumpathy were recieved by the family of the deceased. Attending the funeral from outside points were Alfred Bourque of Lynn, Mass., Mr. and Mrs. Celestin Leger, Denis Leger, Michael Leger, Miss Suzanne Leger, all of Caraquet; Mr. and Mrs. Raymond Leger of Bathurst and Rev. Oscar Bourque, pastor of Ste. Marie Kent, who recited final burial prayers at the graveside. Also many other relatives and friends from Shediac, Scoudouc and Lakeburn.
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Père* | Médard Léger (n. 22 juin 1895, d. 1 novembre 1977) |
Mère* | Elizabeth Bourque (n. 11 septembre 1904, d. 10 janvier 1957) |
Père nourricier | Livin Cormier (n. 30 octobre 1915, d. 2 septembre 1974) |
Mère nourricière | Anita Dugas (n. 10 septembre 1923, d. 1 juillet 2019) |
Fils* | Gilles Pinet+ |
Fille* | Diane Pinet+ |
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Père* | Médard Léger (n. 22 juin 1895, d. 1 novembre 1977) |
Mère* | Elizabeth Bourque (n. 11 septembre 1904, d. 10 janvier 1957) |
Fils* | Louis Léger |
Fille* | Jolène Lauza Léger+ |
Victor a fréquenté l'École Essex de Moncton de la 1ère à la 8e année et a complété sa 9e année à l'École consolidée de Bertrand. Il poursuivit ses études au Collège de Bathurst et ensuite à l'Université Saint-Thomas de Fredericton d'où il obtint un Baccalauréat ès Arts en 1968. Il poursuivit ensuite ses études à l'Université du Nouveau-Brunswick où il complèta une année en droit.
Victor a eu une vie professionnelle très active pendant près de 42 ans.
D'avril 1969 à août 1972, il est à Sudbury, On. Il travaille d'abord pour Dravo Corporation pendant 2 ans comme mineur sous terre pour être ensuite promu à un poste de gérance où il est responsable de la paie de plus de 300 employés. Toujours à Sudbury, il travaille pendant 1 an chez V&R Drywall Ltd toujours comme gérant du personnel et agent de la paie.
D'août 1972 à mai 1975, il est à l'emploi du Canadien National toujours avec les mêmes tâches auprès des équipes de l'entretien de la voie ferrée dans les régions isolées du nord des Grands Lacs soit de Winnipeg à Gatineau. Son bureau est à Toronto au pied de la Tour du CN dont il fut un témoin de la construction. Comme son champ d'action se trouvait dans des régions très isolés il devait utiliser comme bureau et logement un fourgon de queue (caboose).
En mai 1975, son ancien employeur Dravo Corporation, lui offre un poste dans un important projet minier à Tlemcen en Algérie toujours comme gérant d'un personnel et agent de la paie cette fois pour 450 employés. Il va y demeurer jusqu'en novembre 1977.
En 1977-78, il prend une pause de 6 mois pour voyager en Afrique et en Europe.
D'avril 1978 à septembre 1980 il travaille à Jeddah en Arabie Saoudite pour la compagnie américaine United Engineers and Constructions Inc. exerçant toujours les mêmes fonctions, cette fois pour 800 employés.
De septembre 1980 à septembre 1983, il retourne aux études à l'Université du Nouveau-Brunswick où il obtint en BBA avec concentration en relations industrielles. Il détient aussi un Certificate in Negotiation and Conflict Management de l'Université de Dalhousie (1999). Il a en plus reçu une formation en médiation avancée au Project on Negation (PON) au Harvard Law School. Il est enregistré auprès de l'Association for Conflict Resolution (ACR) et a obtenu la désignation de Professionnel accrédité en ressources humaines (PARH) et Commissaire aux serments.
De 1983 à 2011, Victor a travaillé comme spécialiste en relations industrielles pour le Ministère du Travail de la province du NB. À ce titre il offrait des services professionnels en conciliation et en médiation ainsi que des services de consultation et de formation.
De novembre 1991 à mai 1993 (congé sans solde) et d'avril 1995 à janvier 1996 (prêt de service) il est directeur des relations de travail pour l'Association des Foyers de soins du NB représentant 59 foyers avec 5200 employés.
Victor a aussi eu le temps de pratiquer son sport favori, le hockey, pendant de nombreuses années. Il fut membre des Aigles de Bertrand, de l'équipe du Collège de Bathurst et plus tard pendant une quinzaine d'année de l'équipe des oldtimers, les Acadiens de Fredericton.
Victor est membre de Chevaliers de Colomb depuis de nombreuses années.
Doté d’une grande curiosité intellectuelle, Victor avait une qualité d’écoute exceptionnelle. Il s’intéressait aux parcours de vie de ses proches et faisait preuve de beaucoup de bienveillance dans sa manière d’entrer en relation avec les gens. Grâce à son sens de l’humour unique et son esprit critique lucide, grâce à l’amour qu’il a offert à ses proches, Victor laisse un legs précieux à sa famille et aux gens qui l’ont côtoyé.
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NOMINATION 1991
M. Michel Desjardins, directeur exécutif de l'Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick, est heureux d'annoncer la nomination de Victor Léger au poste de directeur des relations de travail. Monsieur Léger est détenteur d'un diplôme de l'Université St. Thomas (BA) et est aussi diplômé de l'Université du Nouveau-Brunswick (B.A.A. avec concentration en relations industrielles). Il apporte à son poste au-delà de 20 ans d'expérience en relations de travail tant au secteur public que privé. Il est membre de l'Association canadienne des relations industrielles. L'Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick est un organisme provincial représentant 59 foyers de soins comprenant quelque 5000 employé(e)s.
Dernières Modifications | 5 octobre 2024 23:16:40 |
Père* | Médard Léger (n. 22 juin 1895, d. 1 novembre 1977) |
Mère* | Elizabeth Bourque (n. 11 septembre 1904, d. 10 janvier 1957) |
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