Mr. Leger was a long-time employee of CN in Moncton and since his retirement, had lived in Tracadie and area.
A veteran of the First World War, Mr. Leger was also a Third Degree member of the Knights of Columbus.
Mr. Leger was a journalist and contributed many articles to newspapers including l'Evangeline and The Northern Light over the years. His research into Acadian History resulted in numerous articles as well as family genealogy.
1 Médard fréquenta la petite école de son patelin et ensuite le Collège de Caraquet où il fit, pendant trois ans, des études commerciales.
Durant la première Guerre Mondiale, Médard s'est enrôlé dans l'armée canadienne comme membre du corps expéditionnaire canadien (CEC). Il fut Caporal (# 3259163) dans le "1st Depot Battalion, New Brunswick Regiment, Saint John" de l'armée canadienne du 12 juin 1918 au 19 juin 1919 travaillant comme traducteur-interprète.
Reprenant la vie civile, Médard déménagea à Moncton en 1920 où il fut embauché comme machiniste aux ateliers du CNR. Après leur mariage, Élizabeth et Médard s'installent à Parkton (banlieu ouest de Moncton) où Médard fut un des fondateurs de la Caisse populaire, propagandiste et premier percepteur-trésorier de la succursale de la Société l'Assomption, et organisateur du scoutisme en plus de gérer la cantine de la salle paroissiale qui servait de salle de spectacle et de cinéma.
Médard prend sa retraite du CNR en 1957 après 37 années de service. Il avait toujours rêvé de retourner vivre dans son village natal et à l'été 1958 il installe la famille à Haut-Caraquet.
Durant toute sa vie, Médard fut passionné d'histoire acadienne. Il fut un des membres fondateurs de la Société historique acadienne. Auteur de nombreux textes sur l'histoire acadienne de 1950 à 1975, certains furent publiés dans les cahiers de la Société Historique Acadienne et dans les journaux Le Voilier et Le Reflet du Nord dont il était un des fondateurs. La grande majorité de ses écrits furent publiés dans le journal L'Évangéline de 1950 à 1971. Des textes en anglais, dont plusieurs chroniques sur l'histoire de la Péninsule Acadienne, furent publiés dans le Bathurst Tribune et le Northern Light de Bathurst. En 1970, il publia Du miel au fiel un petit manuel dans lequel il dénonçait comme injuste et partisane la philosophie générale de l'Ordre de Jacques-Cartier mieux connue comme la Patente.
Dans ces écrits, Médard traitait en plus d'histoire acadienne d'à peu près tout ce qui touchait l'actualité. Il n'hésitait pas à critiquer et à dénoncer ce qu'il considérait injuste ou exagéré. Il exprimait avec ardeur ses préoccupations face au développement rapide de la technologie et à tout ce qui pouvait nuire à l'environnement en général.
Vers 1968, Médard décida d'aller finir ses jours à Tracadie où il loua un petit appartement dans une unité pour personnes âgées. Il y décéda le 2 novembre 1977 à l'âge de 82 ans.
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Caraquet, miettes de son histoire, par Médard Légère (par tranches du 6 au 12 novembre). (p. 4) (Ev. 1953.11.05)
Une 2ième série d'articles par Médard Légère «Caraquet, miettes de son histoire». (p. 4) (Ev.1954.04.07)
2e série d'articles sur Caraquet, par Médard Légère. Dernier numéro le 10 mai. (p. 4) (Ev. 1954.04.24)
Article de Médard Légère: nos paroisses-mères. (p. 5) (Ev. 1955.08.10)
Article de Médard Légère: Nos écoles publiques. (p. 4) (Ev. 1956.01.19)
Article de Médard Légère: Les lois scolaires au N.-B. (p. 2) (ev. 1956.02.02)
Les troubles scolaires de Caraquet, par Médard Légère. (p. 4) (Ev. 1956.06.15)
Éditorial de Médard Légère sur le Bocage. Les Acadiens y furent visités par le Père Bailly de Messein en 1768 puis vers 1872 érigèrent une chapelle en bois rond et écorce. (p. 4) (Ev. 1956.07.24)
Article de Mégard Légère: Chemin de fer de Caraquet. (p. 4) (Ev. 1956.10.01)
Suite de l'article de Médard L. (p. 4) (Ev. 1956.10.02)
Article «Les grands froids» par Médard Légère. Le 6 juin 1876 le havre était encore plein de glace. Provisions épuisées. On avait même marché sur les glaces de Bas-Caraquet jusqu'aux bateaux qui attendaient dans la baie. Le dimanche à la demande des paroissiens le curé fait une procession avec le St-Sacrement sur le bord des caps et le lendemain la glace avait pris le large. (p. 4) (Ev. 1957.02.20)
Article Médard Légère: L'église a cent ans. Le 27 juin 1853 le Rev. Joseph Paquet reçoit la permission de Mgr Connolly, évêque de St-Jean de construire. La première église de Cooke commencée en 1818 et ouverte au culte en 1821. La construction commence le 18 mai 1857. Bénédiction de la pierre angulaire le 16 août 1857 par le Père Victor Clérouin. (Ev. 1957.05.08)
Article Le Feu du mauvais temps, par Médard Légère. (p. 4) (Ev. 1957.06.04)
Article de Médard Légère: Le monument eu Bocage. (p. 6) (Ev 1957.07.25)
Article de Médard Légère: Le grand feu de Miramichi. (p. 4) (Ev. 1957.10.01)
Article de Médard Légère: La morue. (p. 4) (Ev. 1957.11.05)
Biographie
Médard naquit dans la maison de son grand-père maternel à Haut-Caraquet. Il fit des études commerciales au Collège de Caraquet. Pendant la première Guerre Mondiale, il fut Caporal (# 3259163) dans le «1st Depot Battalion New Brunswick Regiment » de l'armée canadienne du 12 juin 1918 au 19 juin 1919 travaillant comme traducteur-interprète. Reprenant la vie civile, Médard déménage à Moncton en 1920 où il fut embauché comme machiniste aux ateliers du CNR. Il allait y demeurer 40 ans.
Après leur mariage en 1940, Médard et Élisabeth s'installèrent dans un logement au coin des rues Cedar et Mountain Road à Parkton. Suite à la naissance de leur deuxième enfant Victor, en 1945, Médard construisit une maison sur la rue Winnipeg à 5 minutes de son travail. Cette rue se trouvait, à l'époque, à la limite ouest de la ville de Moncton.
Médard a toujours préféré les quarts de travail du soir car il pouvait profiter de ses journées pour s'adonner à ses passe-temps et activités préférés. D'abord il aimait organiser. On le retrouve comme fondateur de la Caisse populaire de Parkton et comme organisateur paroissial. Il s'implique dans plusieurs associations à vocation sociale. Instruit et doué pour l'écriture, à une époque ou beaucoup de ses compatriotes savent à peine lire et écrire, il se donne souvent le rôle de dirigeant et n'hésite pas à imposer ses idées ce qui le rend parfois impopulaire.
Médard prit se retraite en 1957 après 40 années de service. Alors âgé de 63 ans, il était veuf et père de deux enfants d'âge scolaire, Célina, 14 ans et Victor, 12 ans, et de Lucille handicapée intellectuelle, âgée de 8 ans. Il avait toujours rêvé de retourner vivre dans son village natal de Haut-Caraquet. En juin 1957, il fait transporter le corps de son épouse à Bertrand pour inhumation au cimetière paroissial et en juillet après avoir vendu la maison familiale, rue Winnipeg, il y déménage la famille. La famille est éparpillée chez des parents pour l'été en attendant qu'il rende habitable, une petit maison en construction achetée au préalable. L'été est difficile pour les enfants qui se sentent dépaysés.
Une fois installés dans la maison à l'automne, les deux plus vieux prennent le chemin de l'École consolidée de Bertrand. L'avantage du déménagement pour les enfants fut de leur donner la chance de faire des études secondaires en français à l'école public, ce qui était impossible à l'époque à Moncton. Médard, ayant comme seul revenu, sa pension, n'avait pas le moyen de leur payer des études.
La vie dans la petite maison fut de courte durée. Médard, peu doué pour administrer ses finances personnelles, vit vite s'envoler dans des investissements futiles, l'argent qu'il avait reçu pour la vente de sa maison à Moncton. Il a donc fallu abandonner la nouvelle maison après un peu plus d'un an. Célina fut accueillie dans la famille de Livain et Anita Cormier de Sainte du Bocage, amis de Médard. Victor fut inscrit au juvénat des pères Eudistes à Bathurst et Lucille fut placée en institution à Saint John. Quant à Médard, il prit chambre et pension chez Émile Dugas à Sainte Anne du Bocage pour quelques années et acheta ensuite une petite maison dans le voisinage. En 1970, il publia un livre Du miel au fiel dans lequel il dénonçait comme injuste et partisane la philosophie générale de l'Ordre de Jacques-Cartier mieux connue comme la Patente.
Après quelques années dans sa petite maison de Sainte-Anne-du-Bocage, Médard décida d'aller finir ses jours à Tracadie où il loua un petit appartement dans une unité pour personnes âgées. Durant les dernières années de sa vie, il partageait son appartement avec une compagne, Cécile Strange, veuve du vice-consul du Danemark. En octobre 1977, il fut opéré pour une hernie, opération mineure qui guérit dans quelques jours. Il s'était convaincu au préalable qu'il souffrait d'un cancer terminal et qu'il allait en mourir - allant même jusqu'à écrire sur un document et à l'arrière d'une photo - Médard Léger (1995-1977) - il se mit dans un état tel que son coeur de 82 ans n'a pu tenir le coup et il décéda le 2 novembre. À part un problème de prostate qui avait pris, en 1974, des proportions démesurées puisqu'il était certain d'en mourir, Médard jouissait d'une excellente santé physique et était en très grande forme. À 82 ans, on lui en aurait donné à peine plus de 55.
Durant toute sa vie, Médard fut passionné de petite histoire et de généalogie acadienne. Il comptait parmi ses grands amis le généalogiste acadien Placide Gaudet qu'il visitait souvent à Shédiac où celui s'était retiré. Il fut un des membres fondateurs de la Société historique acadienne. Il écrivit de nombreux textes sur l'histoire acadienne. Plusieurs furent publiés principalement dans l'Évangéline, le Northern Light, le Voilier et le Reflet du nord dont il était un des fondateurs. Parfois journaliste à la pige et chroniqueur pour ces journaux il traita d'autres sujets tels la pêche, l'économie régionale, etc.
Notes
Médard appartenait la batture d'huître # 22 90 dans la baie de Caraquet.
LEGER--BOURQUE
Many former Caraquet and Gloucester County friends of Mr. J. Médard Leger, son of former County Counciller Louis R. Leger and Mrs. Leger of Upper Caraquet will be much interested in his marriage, which took place at the Assomption Cathedral, Moncton, on October 5th, when his bride was Miss Elizabeth Bourque, formerly of Scoudouc. The ceremony was performed by Rev. C. LeBlanc and the witnesses were Messrs. Aimé Bourque, brother of the bride and Thomas Leger, brother of the groom. Both the principals have been residents of Moncton for some years, the groom occupying a responsible position with the C.N.R. Following the ceremony the happy couple left on a short honeymoon trip to the groom's old home at Upper Caraquet.
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Tous les efforts sont faites pour faciliter la lecture des informations généalogiques. Pour l'instant, ces informations sont affichées en français. Je suis à chercher une solution pour rendre le site bilingue.
All efforts are made to facilitate the reading of the genealogical information. For now, this information is displayed in French. I'm looking for a solution to make the site bilingual.